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Bruno Goosse, Rearranging the deck chairs > 15 Mars – 16 Avril 2023 > Vernissage 15.03 18h-21h

To “rearrange the deck chairs” is a popular saying meaning that things have changed only apparently.

Dans sa pratique Bruno Goosse utilise des documents, des récits et des faits avérés, qu’il combine et articule de manière à en proposer une relecture poétique, parfois humoristique et souvent politique. Il s’intéresse à la manière dont se construit un système de valeur et à la manière dont l’échafaudage symbolique qui l’a permis est ensuite oublié.

L’exposition « Rearranging the deck chairs » poursuit les recherches de l’artiste concernant l’invention des sanatoriums publics dans le cadre de la lutte contre la tuberculose au début du XXème siècle. Prenant au sérieux le rôle de l’environnement sur la santé, le sanatorium est un bâtiment construit dans le but de favoriser la cure du malade : air, soleil, repos forcé et nourriture abondante. La galerie de cure, dont est doté ce bâtiment, permettait au malade, allongé sur des chaises longues, d’être le plus possible au grand air… jusqu’à la découverte de l’effet du penicillium notatum sur certaines bactéries. Plus d’infos au www.brunogoosse.be.

Ses travaux ont été présentés récemment sous forme d’exposition en Belgique (été78, Bruxelles, 2021 ; La lettre volée, Bruxelles, 2018 ; BPS22, Charleroi, 2017), en Lettonie, (Titanikas, Vilnius, 2021), en Estonie (galerie Kogo, Tartu, 2020), au Québec, (centre d’art et d’essais Occurrence, Montréal, 2020), en France (espace 36, Saint-Omer, 2019) ; et sous forme de livre : classement diagonal / diagonal listing, Éditions La lettre volée, Bruxelles, 2018 ; Around Exit, Éditions La Part de l’Oeil, Bruxelles, 2014.


Octavian Cosman, À la Recherche du tableau perdu > 24 Novembre-31 Décembre 2022 > Vernissage 24.11 18h-21h

(FR) Il y a 50 ans avait lieu à la galerie Regard 17 à Bruxelles, la première exposition personnelle du jeune peintre Roumain, Octavian Cosman (n. 1940). Hélas, ses tableaux n’étaient pas au goût des autorités communistes, qui l’empêchèrent de quitter la Roumanie pour assister à son propre vernissage. Les liens étant coupés, l’artiste n’a plus revu ses galeristes, ni connu le sort des tableaux qui y ont été vendus. Tandis que son pays s’enfonçait dans la dictature et la misère, l’exposition à Bruxelles devint un épisode invraisemblable. 50 ans après, Octavian Cosman revient avec une exposition à Bruxelles, car sa fille, Teodora Cosman, artiste elle-même, vient d’ouvrir une galerie au Sablon. À travers celle-ci, on ne raconte pas seulement un épisode d’histoire familiale, mais une page d’Histoire – une histoire de dictature, et de censure, et de liberté malgré tout. Plus de détails à http://www.fundatiacosman.com

(EN) Fifty years ago, at the Regard Gallery in Bussels, took place the first solo exhibition of a young Romanian painter, Octavian Cosman (b.1940). Unfortunately, his works weren’t to the taste of Romania’s communist authorities, who forbid the artist to leave the country in order to assist at his own opening. The communication being difficult, he never saw his gallerists again, neither knew what happened to the paintings who were sold. As the country sunk into the darkness of totalitarianism, the ‘Brussels’ episode became a legend… Fifty years later, Octavian Cosman is back in Brussels for a solo show, as his daughter, Teodora Cosman – an artist herself – recently opened a gallery in the Sablon. This new exhibition is aiming not only to retrieve an episode of family history, but a page of History itself – a history of totalitarianism, of censorship, and of freedom, in spite of all. More details at http://www.fundatiacosman.com


Effigies > 22.09 – 23.10.2022 /// Avec: Sylvain Barberot, Céline Cuvelier, Hervé Ic, Jimmy Ruf > Vernissage 22.09 18h-21h

(FR) Une effigie est la représentation d’une personne sur une œuvre ou un objet. Elle a valeur de symbole. Dans cette exposition de groupe, chaque artiste projette, à travers différents médiums, ses expériences de vie aux regardeurs afin que ces derniers se plongent dans une réflexion sur ce qu’est l’image, sa propre image, celle que l’on décide consciemment de montrer au monde ou celle que l’on ne souhaite pas mais dont la vie en a décidé autrement. Il est ici question de ce trouble de l’image, que l’on a des autres et de celle que l’on projette au-delà de nous-même.

(EN) An effigy is the representation of a person via an image or an object, with symbolic value. In this group exhibition, each artist projects, through different mediums, their life experiences to the viewers in a way that allows them to immerse themselves in a reflection on what is an image and on their own image – both the one that we consciously decide to show the world, and the one that we do not want to but life has decided otherwise. It brings into question the distortion of the image: that which we have of others and that which we project beyond ourselves.

Jimmy Ruf


IELE > 28.04-5.06.2002 /// Avec: Pauline Caplet, Alice Finichiu, Mélanie Patris > Vernissage 28.04 16h-20h

Trois artistes, trois regards portés sur le corps féminin. Réunies sous l’appellatif « IELE », inspiré du folklore Roumain, l’exposition vous présente leur vision de la féminité – une vision discrète, non-invasive, voilée par les flous et les défauts inhérents à la pellicule polaroid. Les accidents de surface donnent corps à l’image, un cops léger, diaphane, comme la poussière dansant dans la lumière.

Les « iele » sont des êtres féeriques – des jeunes femmes que l’on voit parfois la nuit dans les clairières, en dansant et en chantant. Pas toujours bienveillantes envers les mortels, elles portent malheur aux hommes qui ont l’audace de les épier. Pareilles aux nymphes et aux dryades de la mythologie grecque, elles incarnent les éléments naturels ; leur danse, la « hora » fait référence aux horae – les trois déesses des saisons. Leurs noms secrets ne pouvant pas être prononcés, on les appelle simplement « iele », « elles ». Elles sont :

Pauline Caplet. Capture le monde avec une vision énigmatique. Ses images sont en perpétuel mouvement, mystérieuses, vulnérables et imparfaites. Elle cherche à nous emmener dans un univers où réel et irréel sont intimement mêlés. https://www.paulinecaplet.com/

Alice Finichiu. C’est le hasard qui a fait que sa rencontre avec la photographie ait eu lieu. Les instantanées Polaroid, qu’elle vole avec un appareil datant de 1973, sont devenues des outils, des points de repère, des moyens pour saisir cette transformation incessante qui se joue silencieusement en nous.

Mélanie Patris. Son travail photographique porte principalement sur le thème du territoire : psychique et géographique. Elle l’élabore à travers différents prismes tels que l’Identité, l’Intime, le Féminin et le territoire géographique. https://www.melaniepatris.com/

L’événement est organisé dans le cadre du festival international Expolaroid qui a lieu chaque année au mois d’avril (www.expolaroid.com). Le vernissage aura lieu le 28 Avril entre 16h et 20h, et l’exposition sera ouverte jusqu’au 5.06.2022 à l’adresse Impasse Saint-Jacques 3, 1000 Bruxelles (Sablon), heures d’ouverture www.espaceintermediaire.com.