Qu’est-ce qui est devant, qu’est-ce qui est derrière ? Qu’est-ce qui est dessus, qu’est-ce qui est dessous ? Le « hors champ » de l’espace de l’atelier marque-t-il la surface du dessin/de la peinture de ses incidences ? Comment documenter le processus de construction d’une image dessinée, peinte, photographiée ? Comment y introduire du discontinu pour construire une meilleure compréhension du processus d’ouvrage de l’oeuvre? Comment mettre le savoir plastique à profit pour saisir les états intermédiaires de construction de l’image : ce qui apparait, ce qui transparait, ce qui disparait ?
Ces questions émergent de ma pratique actuelle – impliquant le dessin, la peinture et, plus récemment, l’instantané photographique – qui mobilise différentes procédures de construction de l’image : la fragmentation, l’accumulation, la superposition. Je mets ces questions au travail dans le cadre de ma thèse en art et sciences de l’art tant à partir d’une approche théorique (recherches en anthropologie de l’image) que d’une approche pratique : le processus même de construction de l’image à travers différentes techniques (peinture/dessin/photo/vidéo/installation) impliquant un travail sur la transparence du médium-support (eau, papier, plastique, verre,…).